Depuis 1945, l’arme nucléaire incarne la menace ultime : le spectre de sa capacité destructrice en fait une puissance des plus dissuasives. De nos jours, une autre forme de conflit émerge, plus subtile mais tout aussi stratégique : la guerre cognitive.
Ces deux menaces, en apparence éloignées, partagent pourtant la même logique : façonner les comportements, influencer les décisions, neutraliser l’adversaire… sans avoir à tirer.
Alors, le cerveau humain est-il devenu une cible stratégique comme une autre ? Comment protéger une démocratie si ses citoyens et ses dirigeants peuvent être influencés à leur insu ?
Pour décrypter ces questions, nous avons invité Emmanuelle Maître (Fondation pour la recherche stratégique, spécialiste des enjeux nucléaires) et Baptiste Prébot (docteur en sciences cognitives à l’ENSC) dans L’épisode. Ils apportent un éclairage précieux sur ces tactiques de conflit.