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Modifier l’ADN : les applications de la découverte CRISPR

Tania Louis
Tania Louis
docteure en biologie et chroniqueuse chez Polytechnique Insights 
En bref
  • Les CRISPR sont des séquences d'ADN trouvées dans de nombreux procaryotes, utiles à la défense contre les virus, qui ont été adaptées pour développer un outil d’édition génétique.
  • CRISPR-Cas permet de modifier les génomes rapidement et précisément, en coupant puis en introduisant de nouvelles séquences d’ADN.
  • Ses applications sont vastes : thérapie génique, santé, agriculture, bioproduction, etc.
  • CRIPSR-Cas soulève de nombreuses questions éthiques, ses utilisations potentielles et ses implications suscitent des opinions divergentes, notamment au Parlement européen.
  • Sa régulation doit évaluer les risques associés aux organismes génétiquement modifiés, plutôt que sur les techniques de modification génétique elles-mêmes.

Alors que la régle­men­ta­tion liée aux mod­i­fi­ca­tions géné­tiques évolue au Par­lement européen1, la tech­nolo­gie d’édition géné­tique CRISPR-Cas9 divise l’opinion. Source d’inquiétude pour les uns, riche de promess­es pour les autres, faisons le point sur son fonc­tion­nement, les pos­si­bil­ités qu’elle ouvre, ses lim­ites et les inter­ro­ga­tions qu’elle soulève.

CRISPR-Cas, fruit de la recherche fondamentale

Les CRISPR (pour Clus­tered reg­u­lar­ly inter­spaced short palin­dromic repeats) sont des séquences d’ADN présentes dans le génome de nom­breux pro­cary­otes, bac­téries comme archées. D’abord décrites chez Escherichia coli en 19872, elles ont une struc­ture car­ac­téris­tique : de cour­tes séquences répétées et con­servées sont séparées par d’autres séquences cour­tes, vari­ables, appelées spac­ers ou espaceurs. Il a fal­lu de nom­breuses recherch­es sur 20 ans3 pour com­pren­dre qu’il s’agit d’éléments de défense con­tre des virus4.

En effet, les séquences espaceurs sont des por­tions de génomes viraux, inté­grés par les pro­cary­otes dans leur pro­pre génome. L’ADN CRISPR est tran­scrit en ARN, lui-même découpé pour for­mer des petits ARN guides appelés ARN­cr (ARN CRISPR), issus de cha­cun des espaceurs et qui sont donc sim­i­laires à des séquences virales. Quand un virus cor­re­spon­dant à un de ces espaceurs infecte la cel­lule, l’ARNcr asso­cié se fixe à son génome. La struc­ture ain­si for­mée est ensuite ciblée par une enzyme de la famille Cas (pour CRISPR-asso­ci­at­ed), capa­ble de couper l’ADN viral, met­tant ain­si fin à l’infection.

Le sys­tème CRISPR-Cas fonc­tionne donc en trois temps : expres­sion des ARN­cr, recon­nais­sance du génome viral par un ARN­cr, et coupure par une pro­téine Cas, guidée au bon endroit par l’ARNcr. Lorsqu’un pro­cary­ote ren­con­tre un nou­veau virus, il peut récupér­er un morceau de son génome pour l’ajouter à sa bib­lio­thèque CRISPR : la réponse immu­ni­taire CRISPR-Cas est donc spé­ci­fique de chaque virus ren­con­tré. Son stock­age directe­ment dans le génome cel­lu­laire per­met par ailleurs une mémori­sa­tion, trans­mise de façon hérédi­taire. Si ce mécan­isme de défense remar­quable est aujourd’hui con­nu bien au-delà de la com­mu­nauté des micro­bi­ol­o­gistes, c’est parce qu’il a été adap­té pour con­cevoir un out­il d’édition géné­tique, par­ti­c­ulière­ment sim­ple d’utilisation.

Modifier les génomes avec CRISPR-Cas

L’idée générale est d’utiliser les ciseaux molécu­laires que sont les enzymes Cas pour couper l’ADN à l’endroit où on le souhaite, en util­isant un ARN­cr conçu sur mesure pour recon­naître une séquence géné­tique spé­ci­fique. Une fois l’ADN coupé, plusieurs choses peu­vent se pass­er : si on laisse la cel­lule répar­er la cas­sure, la séquence est altérée au cours du proces­sus. Mais si on lui four­nit un ADN mod­èle, con­tenant une séquence d’intérêt (bor­dée par les mêmes motifs que ceux qui se retrou­vent de part et d’autre de la coupure), celle-ci est util­isée par la cel­lule dans un proces­sus de répa­ra­tion appelé recom­bi­nai­son homo­logue, une sorte de copi­er-coller molécu­laire. La séquence de l’ADN mod­èle est inté­grée dans le génome, à l’endroit où se trou­vait la coupure.

En coupant à l’endroit où on le souhaite pour insér­er n’importe quelle séquence d’ADN, la tech­nique CRISPR-Cas per­met de mod­i­fi­er les génomes de façon extrême­ment pré­cise. Grâce à cela, il est pos­si­ble d’introduire de petites muta­tions dans l’ADN, d’ajouter de nou­veaux gènes ou, si on ne four­nit pas de mod­èle de répa­ra­tion, de dés­ac­tiv­er un gène. Comme il est aujourd’hui facile et peu cher de com­man­der des acides nucléiques cus­tomisés, util­isés comme ARN­cr, cette méth­ode d’édition géné­tique est très acces­si­ble, en plus d’être très efficace.

En coupant à l’endroit où on le souhaite pour insér­er n’importe quelle séquence d’ADN, la tech­nique CRISPR-Cas per­met de mod­i­fi­er les génomes de façon extrême­ment précise.

Chez les pro­cary­otes, il existe une grande diver­sité de pro­téines Cas aux fonc­tion­nements et aux car­ac­téris­tiques dif­férentes5. Les pre­miers sys­tèmes d’édition géné­tique ont été dévelop­pés avec Cas9, qui pro­duit des coupures dou­ble brin de l’ADN. Cepen­dant, plusieurs ver­sions de cette enzyme, isolées chez divers micro-organ­ismes, recon­nais­sent des séquences de longueur légère­ment dif­férentes avec des spé­ci­ficités vari­ables. Et d’autres enzymes Cas sus­ci­tent un intérêt par­ti­c­uli­er, notam­ment Cas12, dont le fonc­tion­nement est encore plus sim­ple que celui de Cas9. Elle est promet­teuse pour mod­i­fi­er simul­tané­ment plusieurs séquences, pour agir sur l’épigénome (l’ensem­ble des mod­i­fi­ca­tions chim­iques du génome qui influ­en­cent son expres­sion sans chang­er sa séquence) et comme sys­tème de détec­tion d’ADN, notam­ment dans le cadre de tests diag­nos­tiques. Cas13 coupe quant à elle l’ARN et non l’ADN, ce qui en fait un out­il intéres­sant de détec­tion d’ARN, y com­pris infec­tieux, et ouvre la pos­si­bil­ité d’agir sur le tran­scrip­tome, c’est-à-dire les ARN issus de l’expression d’un génome, sans mod­i­fi­er le génome lui-même.

Le secteur de l’édition géné­tique par CRISPR-Cas, actuelle­ment en plein essor, mobilise de nom­breuses équipes de recherche. Pio­nnières, Emmanuelle Char­p­en­tier et Jen­nifer Doud­na ont reçu le Prix Nobel de chimie en 2020 pour la mise au point de l’édition géné­tique par CRISPR-Cas96, suite notam­ment à un arti­cle fon­da­teur qu’elles avaient pub­lié en 20127. Par­al­lèle­ment, d’autres équipes ont pub­lié les pre­miers résul­tats de mod­i­fi­ca­tions du génome de cel­lules eucary­otes en util­isant la tech­nolo­gie CRISPR-Cas9, dont celles dirigées par Feng Zhang8 et son col­lab­o­ra­teur et ancien men­tor, George Church9. Ces qua­tre sci­en­tifiques ont depuis fondé des sociétés de biotech­nolo­gie cen­trées sur l’édition géné­tique et leurs insti­tu­tions de tutelle se livrent une véri­ta­ble guerre des brevets. Car les pos­si­bil­ités ouvertes par la tech­nolo­gie CRISPR-Cas débouchent sur d’importants enjeux financiers.

Les multiples applications de CRISPR-Cas

Dévelop­pée il y a seule­ment une dizaine d’années, l’approche CRISPR-Cas est déjà dev­enue un stan­dard des lab­o­ra­toires de recherche fon­da­men­tale en biolo­gie. Sa rapid­ité et son acces­si­bil­ité en font un out­il priv­ilégié pour étein­dre ou mod­i­fi­er des gènes, ce qui per­met de mieux com­pren­dre leurs fonc­tions. Avec désor­mais la pos­si­bil­ité d’effectuer rel­a­tive­ment facile­ment des cribles à l’échelle de génomes entiers. Mais les champs d’application sont beau­coup plus vastes, et l’essor est par­ti­c­ulière­ment mar­qué dans trois domaines : la san­té, l’agronomie et la bioproduction.

Pou­voir mod­i­fi­er facile­ment des gènes est notam­ment promet­teur pour traiter les mal­adies monogéniques, c’est-à-dire dues au dys­fonc­tion­nement d’un seul gène. CRISPR-Cas9 per­met d’envisager une nou­velle forme de thérapie génique, assur­ant le rem­place­ment durable d’un allèle muté par une ver­sion fonc­tion­nelle. La pre­mière thérapie CRISPR-Cas ayant reçu l’approbation d’autorités san­i­taires fin 2023 con­cerne d’ailleurs des mal­adies géné­tiques. Le Cas­gevy, pro­duit par Ver­tex et CRISPR Ther­a­peu­tics, désor­mais autorisé aux États-Unis et au Roy­aume-Uni, cible des formes d’anémies chroniques dues à une muta­tion d’un des gènes de l’hémoglobine. En France, ce traite­ment béné­fi­cie du dis­posi­tif déroga­toire d’autorisation d’accès pré­coce depuis le 18 jan­vi­er 202410.

CRISPR-Cas pour­rait faciliter le traite­ment des mal­adies dues aux dys­fonc­tion­nements de plusieurs gènes, mais ne per­met pas de con­tourn­er toutes les dif­fi­cultés posées par les thérapies géniques. Si cer­tains organes comme le sang, l’œil et le foie sont facile­ment acces­si­bles, assur­er la délivrance du traite­ment à l’ensemble des cel­lules le néces­si­tant et ne pas provo­quer d’effets sec­ondaires restent tou­jours des défis. Les appli­ca­tions poten­tielles de CRISPR-Cas en san­té humaine ne se lim­i­tent cepen­dant pas aux thérapies géniques et aux out­ils diag­nos­tiques. Des essais sont par exem­ple en cours pour essay­er d’éliminer le VIH de l’organisme de per­son­nes infec­tées11, pour lut­ter con­tre le palud­isme12, pour faciliter les greffes d’organes13, pour dévelop­per de nou­velles approches con­tre le dia­bète14 et bien d’autres appli­ca­tions encore.

Depuis leurs inven­tions, l’agriculture et l’élevage reposent sur la mod­i­fi­ca­tion géné­tique d’espèces afin de dévelop­per des car­ac­téris­tiques intéres­santes pour les humains. Ce proces­sus, qui pas­sait par des siè­cles voire des mil­lé­naires de sélec­tion et de croise­ments, a été cham­boulé par le développe­ment de la biolo­gie molécu­laire. Mieux com­pren­dre le rôle de chaque gène et pou­voir en mod­i­fi­er – voire en insér­er de nou­veaux – de façon pré­cise et maîtrisée, au lieu de sélec­tion­ner a pos­te­ri­ori des muta­tions aléa­toires, représente un gain d’efficacité con­sid­érable. Et les appli­ca­tions poten­tielles sont nom­breuses. Adap­ta­tion des var­iétés cul­tivées à la chaleur, à la sécher­esse ou à d’autres stress envi­ron­nemen­taux, amélio­ra­tion de la résis­tance à cer­tains par­a­sites (qui per­me­t­tent de dimin­uer l’usage des pes­ti­cides), aug­men­ta­tion des ren­de­ments pour pou­voir réduire les apports d’engrais, pro­lon­ga­tion de la durée de con­ser­va­tion des pro­duits après récolte pour éviter le gaspillage, amélio­ra­tion des qual­ités nutritionnelles[15]15… Là encore, impos­si­ble de dress­er une liste exhaustive.

Les mod­i­fi­ca­tions ciblées per­mis­es par CRISPR-Cas ren­dent égale­ment envis­age­ables des nou­veautés comme la pro­duc­tion de café naturelle­ment décaféiné16 ou d’aliments débar­rassés de leurs allergènes. Des ten­ta­tives sont par exem­ple en cours pour pro­duire du blé pau­vre en gluten17. À l’inverse, CRISPR-Cas peut être util­isé pour dévelop­per de nou­veaux sys­tèmes de bio­pro­duc­tion, en insérant les gènes néces­saires dans le génome de micro-organ­ismes comme des lev­ures, des algues ou des bac­téries. Bio­car­bu­rants, com­posés phar­ma­ceu­tiques, pro­duits cos­mé­tiques, molécules d’intérêt ali­men­taire comme les vit­a­mines : les pos­si­bil­ités sont nom­breuses et la sim­plic­ité d’utilisation de CRISPR-Cas révo­lu­tionne égale­ment la biolo­gie de synthèse.

Les limites de CRISPR-Cas

CRISPR-Cas est par­fois présen­té comme une sorte de baguette mag­ique, mais cet out­il d’édition géné­tique a des lim­ites. Il per­met de mod­i­fi­er pré­cisé­ment les génomes, mais pas de provo­quer n’importe quel change­ment dans le phéno­type d’un organ­isme. Les proces­sus biologiques com­plex­es, faisant inter­venir de nom­breux gènes, ne peu­vent pas être repro­gram­més facile­ment, même avec CRISPR-Cas. Les gènes essen­tiels au bon fonc­tion­nement d’un organ­isme ne peu­vent pas être mod­i­fiés sans con­séquences délétères. À défaut de con­naître un gène con­férant une pro­priété don­née, on ne peut pas la faire acquérir à un nou­v­el organ­isme en util­isant CRISPR-Cas. Et trans­fér­er les pro­to­coles de lab­o­ra­toire à des ter­rains réels n’a rien d’évident.

Par ailleurs, si la tech­nolo­gie d’édition CRISPR-Cas est par­ti­c­ulière­ment pré­cise, elle n’est pas pour autant fiable à 100 %. L’apparition de mod­i­fi­ca­tions dites off-tar­get, ailleurs qu’au niveau de la séquence ini­tiale­ment ciblée, peut être prob­lé­ma­tique, notam­ment pour l’utilisation thérapeu­tique de CRISPR-Cas18. L’accessibilité d’éventuels traite­ments basés sur CRISPR-Cas est égale­ment un point de vig­i­lance. Le prix du Cas­gevy a été fixé à 2,2 mil­lions de dol­lars. Même si une unique inter­ven­tion suf­fi­rait à guérir les patients, le recours à une thérapie aus­si coû­teuse restera for­cé­ment lim­ité et inégal.

Si cer­taines util­i­sa­tions de CRISPR-Cas parais­sent promet­teuses, d’autres soulèvent des ques­tions éthiques plus difficiles.

Ce point n’est qu’une des très nom­breuses ques­tions éthiques soulevées par la tech­nolo­gie CRISPR-Cas. Comme tout out­il, ni bon ni mau­vais en soi, ce sont ses util­i­sa­tions poten­tielles qu’il faut inter­roger. Celles qui sem­blent acces­si­bles dans un futur proche, mais aus­si celles qui pour­raient le devenir à plus long terme. Mod­i­fi­er le génome de per­son­nes malades pour les guérir d’une patholo­gie autrement incur­able parait promet­teur, mais touch­er au génome humain n’a rien d’anodin. Un sci­en­tifique chi­nois ayant mod­i­fié géné­tique­ment plusieurs embryons pour ten­ter de les ren­dre résis­tants au VIH a été con­damné, à la fois par ses pairs et par la jus­tice : il a passé trois ans en prison avant d’être libéré en 2022. Reste qu’il a pu faire naître plusieurs bébés géné­tique­ment mod­i­fiés, dans le cadre d’un pro­jet à la méthodolo­gie aus­si défail­lante que son éthique19.

Ain­si, si cer­taines util­i­sa­tions de CRISPR-Cas parais­sent promet­teuses ou anec­do­tiques, d’autres soulèvent des ques­tions plus dif­fi­ciles. Est-ce accept­able de mod­i­fi­er géné­tique­ment des plantes pour les ren­dre plus résis­tantes aux sécher­ess­es ? Est-ce accept­able de mod­i­fi­er géné­tique­ment des chats pour les ren­dre moins allergènes20 ? Les mous­tiques trans­met­tent des mal­adies respon­s­ables de cen­taines de mil­liers de morts chaque année, mais serait-ce accept­able d’utiliser une approche de forçage géné­tique, basée sur CRISPR, pour faire dis­paraître des pop­u­la­tions entières de mous­tiques21 ? Si vous ne répon­dez pas de la même manière à ces trois inter­ro­ga­tions, quels sont les élé­ments qui font bas­culer votre opinion ? 

Ces ques­tions sont com­plex­es, mais, compte tenu de la vitesse à laque­lle pro­gressent les out­ils tech­nologiques, il devient impératif d’y répon­dre col­lec­tive­ment. Le G6 rassem­ble six grands organ­ismes de recherche européens, dont le CNRS. À l’occasion des récents débats au Par­lement européen, il a pub­lié un com­mu­niqué qui invi­tait notam­ment à « baser l’évaluation des risques sur les car­ac­téris­tiques des organ­ismes géné­tique­ment mod­i­fiés, plutôt que sur les tech­niques per­me­t­tant de les obtenir22.» Quelles règle­men­ta­tions pour­rait-on con­stru­ire à par­tir de ce point de départ ?

1https://​www​.europarl​.europa​.eu/​n​e​w​s​/​f​r​/​p​r​e​s​s​-​r​o​o​m​/​2​0​2​4​0​2​0​2​I​P​R​1​7​3​2​0​/​n​o​u​v​e​l​l​e​s​-​t​e​c​h​n​i​q​u​e​s​-​g​e​n​o​m​i​q​u​e​s​-​e​t​-​t​r​a​n​s​i​t​i​o​n​-​e​c​o​l​o​g​i​q​u​e​-​d​e​s​-​a​g​r​i​c​u​l​teurs
2https://journals.asm.org/doi/10.1128/jb.169.12.5429–5433.1987
3https://​link​.springer​.com/​a​r​t​i​c​l​e​/​1​0​.​1​1​3​4​/​S​0​0​0​6​2​9​7​9​2​2​0​80090
4https://​www​.sci​ence​.org/​d​o​i​/​1​0​.​1​1​2​6​/​s​c​i​e​n​c​e​.​1​1​38140
5https://link.springer.com/article/10.1007/s12033-022–00567‑0 Syn­thèse détail­lée et sour­cée du fonc­tion­nement et des appli­ca­tions poten­tielles de dif­férentes pro­téines Cas
6https://​www​.nobel​prize​.org/​p​r​i​z​e​s​/​c​h​e​m​i​s​t​r​y​/​2​0​2​0​/​p​r​e​s​s​-​r​e​l​ease/
7https://​www​.sci​ence​.org/​d​o​i​/​1​0​.​1​1​2​6​/​s​c​i​e​n​c​e​.​1​2​25829
8https://​www​.sci​ence​.org/​d​o​i​/​1​0​.​1​1​2​6​/​s​c​i​e​n​c​e​.​1​2​31143 
9https://​www​.sci​ence​.org/​d​o​i​/​1​0​.​1​1​2​6​/​s​c​i​e​n​c​e​.​1​2​32033 
10https://​www​.has​-sante​.fr/​j​c​m​s​/​p​_​3​4​9​0​7​0​9​/​f​r​/​c​a​s​g​e​v​y​-​e​x​a​g​a​m​g​l​o​g​e​n​e​-​a​u​t​o​t​emcel
11https://​clin​i​cal​tri​als​.gov/​s​t​u​d​y​/​N​C​T​0​5​1​44386
12https://​www​.sci​encedi​rect​.com/​s​c​i​e​n​c​e​/​a​r​t​i​c​l​e​/​p​i​i​/​S​1​5​6​7​1​3​4​8​2​3​0​00175
13https://​www​.fron​tiersin​.org/​j​o​u​r​n​a​l​s​/​i​m​m​u​n​o​l​o​g​y​/​a​r​t​i​c​l​e​s​/​1​0​.​3​3​8​9​/​f​i​m​m​u​.​2​0​2​3​.​1​2​9​5​5​2​3​/full
14https://www.cell.com/cell-stem-cell/fulltext/S1934-5909(17)30274–6
15
16https://link.springer.com/article/10.1007/s10068-022–01082‑3
17https://​onlineli​brary​.wiley​.com/​d​o​i​/​1​0​.​1​1​1​1​/​p​b​i​.​12837
18https://​www​.fron​tiersin​.org/​j​o​u​r​n​a​l​s​/​o​n​c​o​l​o​g​y​/​a​r​t​i​c​l​e​s​/​1​0​.​3​3​8​9​/​f​o​n​c​.​2​0​2​0​.​0​1​3​8​7​/full
19https://​www​.tech​nol​o​gyre​view​.com/​2​0​1​9​/​1​2​/​0​3​/​1​3​1​7​5​2​/​c​h​i​n​a​s​-​c​r​i​s​p​r​-​b​a​b​i​e​s​-​r​e​a​d​-​e​x​c​l​u​s​i​v​e​-​e​x​c​e​r​p​t​s​-​h​e​-​j​i​a​n​k​u​i​-​p​aper/
20https://www.jacionline.org/article/S0091-6749(19)32107–4/fulltext
21https://www.nature.com/articles/s41467-021–24790‑6
22https://www.leibniz-gemeinschaft.de/fileadmin/user_upload/Bilder_und_Downloads/%C3%9Cber_uns/Europa/G6_In-depth_statement_NGT.pdf

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