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Voitures : quelles solutions contre la pollution ?

3 épisodes
  • 1
    Le covoiturage, décisif pour réduire les émissions du transport
  • 2
    Paris : moins de voies dans le centre, plus de pollution sur le périphérique
  • 3
    Les routes de demain produiront de l'énergie
Épisode 1/3
Le 1 mars 2023
5 min. de lecture
Christophe Midler
Christophe Midler
professeur émérite de gestion de l’innovation à l’École polytechnique (CNRS/IP Paris)
Thomas Matagne
Thomas Matagne
président fondateur d’Ecov

En bref

  • Le transport routier est responsable de 30 % des émissions de CO2 en France dont 16 % spécifiquement à la voiture individuelle.
  • Pour réduire ces émissions, plusieurs solutions existent : le passage à l'électrique et les moyens de transports collectifs.
  • En juin 2022, le Parlement européen a voté l’interdiction de la vente de nouveaux véhicules thermiques à l’horizon 2035.
  • Des services de covoiturage sont mis en place pour apporter une solution à ceux qui ne disposent pas de transports collectifs.
  • La transition écologique ne peut advenir que si on assure la coordination d’acteurs qui n’ont pas l’habitude de travailler ensemble.
Épisode 2/3
Léa Bou Sleiman, doctorante en économie urbaine et environnementale au Centre de Recherche en Économie et Statistique (CREST) de l’École polytechnique (IP Paris)
Le 25 mai 2022
4 min. de lecture
Léa Bou Sleiman
Léa Bou Sleiman
doctorante en économie urbaine et environnementale au Centre de Recherche en Économie et Statistique (CREST) de l’École polytechnique (IP Paris)

En bref

  • La question de la congestion appelle celle de la pollution, dont celle de l’air. Selon l’OMS, elle serait responsable de 4,2 millions de morts prématurées par an dans le monde.
  • En 2016, la Ville de Paris a fermé la voie Georges-Pompidou, aussi appelée « les voies sur Berges », qui était auparavant empruntée par environ 40 000 véhicules par jour sur 3,3 km de long.
  • La pollution de l’air s’est alors déplacée. La concentration de NO2 dans l’air a augmenté à hauteur de 70 μg/m3 sur la borne de pollution au niveau du périphérique Est (en 2015) alors qu’au centre, le taux de pollution se maintient autour de 40 μg/m3.
  • Pour endiguer cette pollution et ces problématiques, la réouverture des berges (à certains moments de la journée) ou l’instauration d’un péage urbain peuvent être des solutions envisageables.
Épisode 3/3
Bernard Jacob, professeur à l'ENTPE et l'ESIEE (Univ. Gustave Eiffel)
Le 6 octobre 2021
4 min. de lecture
Bernard Jacob
Bernard Jacob
professeur à l'ENTPE et l'ESIEE (Univ. Gustave Eiffel)

En bref

  • Le transport routier représente environ 30% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES).
  • Une part de ces émissions provient des routes, car les matériaux les constituant, comme le ciment ou le bitume, sont non renouvelables et nécessitent une forte consommation d’énergie.
  • Pour y remédier, des systèmes sans contact par induction sont en cours de développement ou d’essais en Europe et en Asie.
  • La Suède et l’Allemagne expérimentent ces systèmes dits de « routes électriques » (ERS).
  • La surface des routes reçoit les rayons solaires, et pourrait constituer une source d’énergie de l’ordre de 2,25GW (soit 3,5 % de la puissance électrique installée en France).

Auteurs

Léa Bou Sleiman

Léa Bou Sleiman

doctorante en économie urbaine et environnementale au Centre de Recherche en Économie et Statistique (CREST) de l’École polytechnique (IP Paris)

Léa Bou Sleiman est doctorante en économie urbaine et environnementale au Centre de Recherche en Économie et Statistique (CREST) de l’École polytechnique, sous la supervision de Benoît Schmutz et Patricia Crifo. Ses travaux se concentrent sur les politiques publiques liées aux villes, avec un accent particulier sur les aspects environnementaux et de transport. L’objectif principal de sa recherche est d’étudier le rôle central des transports dans les villes d'aujourd'hui, d’estimer la capacité optimale de voirie en ville et d’évaluer la manière dont les transports influencent les comportements individuels de déplacement, tant d’un point de vue théorique qu'empirique.

Bernard Jacob

Bernard Jacob

professeur à l'ENTPE et l'ESIEE (Univ. Gustave Eiffel)

Bernard Jacob a commencé à travailler au SETRA sur la sécurité des ponts et les codes de charge, puis a rejoint le Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC) où il a dirigé des projets sur la fatigue des ponts métalliques sous trafic. Il a dirigé des projets européens et internationaux sur le pesage des poids lourds, les interactions dynamiques entre infrastructures et véhicules, la sécurité et le comportement des poids lourds, leurs poids et dimensions (expertise pour la Commission européenne) et a été directeur technique exploitation et sécurité routière au LCPC puis transports et infrastructures à l'IFSTTAR avant de rejoindre la vice-présidence Recherche de l'Université Gustave Eiffel.