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Les BRICS+ : alliance économique ou futur club de matières premières ?

Emmanuel Hache
Emmanuel Hache
adjoint scientifique et économiste-prospectiviste à IFP Énergies nouvelles et directeur de recherche à l’IRIS
Candice Roche
Candice Roche
chargée de recherche en géopolitique des métaux et de la transition écologique à l'IFPEN
En bref
  • Les BRICS+ sont un groupe de pays économiquement hétérogène, mais qui manifeste leur volonté de devenir des puissances globales.
  • Le groupe s’est élargi avec l’entrée de l’Arabie saoudite, de l’Iran, des Émirats arabes unis, de l’Égypte et de l’Éthiopie.
  • Ils sont devenus des acteurs majeurs sur les marchés des hydrocarbures et des métaux, remettant en question la domination du dollar américain dans le commerce mondial.
  • Le groupe devient l’un des piliers de la sécurité alimentaire mondiale, puisqu’il produit aujourd’hui 42 % du blé, 52 % du riz et 46 % du soja.
  • Malgré leurs investissements croisés et les partenariats, les divergences politiques et économiques des BRICS+ limitent leur unité en tant que bloc idéologique.
  • L’Europe doit se préoccuper des risques de cartellisation des métaux par les BRICS+, ce qui souligne la nécessité de développer ses propres industries extractives et de renforcer sa sécurité d'approvisionnement.

De l’acronyme BRIC, inven­té en 2001, par l’économiste Jim O’Neill, pour qual­i­fi­er le poten­tiel économique du Brésil, de la Russie, de l’Inde et la Chine, à son évo­lu­tion en BRICS avec l’ajout de l’Afrique du Sud en 2011, puis à sa récente trans­for­ma­tion en BRICS+ en août 2023, que de chemin par­cou­ru ! Ce groupe finale­ment si hétérogène économique­ment (dynamique de crois­sance, démo­gra­phie, niveau d’industrialisation, spé­cial­i­sa­tion sec­to­rielle, etc.) aura surtout démon­tré sa capac­ité à resser­rer ses liens poli­tiques et cette volon­té com­mune (mais égale­ment con­cur­rente) de devenir des puis­sances globales.

L’évolution des BRICS en BRICS+ avec l’entrée de l’Arabie saou­dite, de l’Iran, des Émi­rats arabes unis (EAU), de l’Égypte et de l’Éthiopie en 20241 se traduit par une part plus impor­tante dans la pop­u­la­tion mon­di­ale (46 %) et dans le PIB inter­na­tion­al en dol­lars (29 %). C’est surtout du côté des matières pre­mières énergé­tiques et métalliques que les prin­ci­pales évo­lu­tions pour­raient être observées. En effet, en inté­grant cer­tains des plus impor­tants expor­ta­teurs ou déten­teurs de réserves sur les marchés des hydro­car­bu­res (pét­role et gaz) et mem­bres de l’Organisation des pays expor­ta­teurs de pét­role (OPEP), les BRICS+ se posent en véri­ta­ble con­cur­rent poten­tiel du dol­lar sur les marchés pétroliers, et donc des États-Unis. Dans le secteur des métaux, le seul poids du Brésil, de la Chine, de la Russie et de l’Afrique du Sud fait des BRICS un acteur majeur sur les marchés. Et c’est sans compter l’intégration de l’Arabie saou­dite, future puis­sance minière et des pos­si­bles inté­gra­tions futures de l’Indonésie, de la République démoc­ra­tique du Con­go (RDC) ou du Chili.

Maîtris­er les secteurs clés des matières pre­mières appa­raît aujourd’hui comme fon­da­men­tal dans le con­texte de décar­bon­a­tion mon­di­ale. Les métaux ont vu leur impor­tance aug­menter du fait de leur util­i­sa­tion crois­sante dans de nom­breuses tech­nolo­gies bas car­bone comme les pan­neaux pho­to­voltaïques (alu­mini­um, argent, cuiv­re, sili­ci­um), les éoli­ennes (alu­mini­um, cuiv­re, nick­el) et les véhicules élec­triques (cobalt, cuiv­re, lithi­um, man­ganèse…). Risque-t-on dès lors d’assister à la nais­sance d’une nou­velle alliance fondée sur les matières pre­mières, qui les utilis­erait comme un levi­er diplo­ma­tique dans un monde d’insécurités cli­ma­tiques, économiques et géopolitiques ?

Un groupe en expansion qui pèse dans l’économie mondiale

Les BRICS+ ont la car­ac­téris­tique com­mune d’avoir appuyé leur développe­ment sur un État bâtis­seur et sur un secteur pub­lic proémi­nent. Nom­bre d’entre eux sont mem­bres de l’OMC2 et ont prof­ité de la dynamique de la mon­di­al­i­sa­tion et des échanges pour s’insérer dans le com­merce inter­na­tion­al avec la four­ni­ture de ressources naturelles brutes ou trans­for­mées. Si les BRICS+ représen­tent env­i­ron 25 % des expor­ta­tions glob­ales, les expor­ta­tions intra-BRICS+ ne représen­tent que 15 % des expor­ta­tions du groupe : les pays du G7 demeurent les pre­miers parte­naires de ces économies dynamiques3. Leurs mod­èles économiques reposent ain­si en par­tie sur l’exploitation des matières pre­mières. En 2023, le groupe des BRICS représen­tait env­i­ron 30 % du PIB mon­di­al et 46 % de la pop­u­la­tion, là où le G74 comp­tait pour 10 % de la pop­u­la­tion mon­di­ale, et 45 % de PIB. Toute­fois, si l’on regarde le PIB mon­di­al en par­ité de pou­voir d’achat (PPA)5, les BRICS his­toriques atteignent 31 % con­tre 29 % pour le G7 : un dépasse­ment his­torique qui souligne le dynamisme du groupe. Et l’élargissement récent per­met de con­forter le poids économique et démo­graphique du groupe sur la scène inter­na­tionale avec 34,5 % du PIB mon­di­al en PPA6.

Les BICS+ : PIB et pop­u­la­tion, source : Banque mondiale

Depuis 2011, les mem­bres des BRICS (puis désor­mais des BRICS+) se réu­nis­sent chaque année pour dis­cuter de la coopéra­tion entre leurs mem­bres, avec l’objectif affiché de peser davan­tage dans les arènes des négo­ci­a­tions inter­na­tionales. En 2014, le groupe a créé la New Devel­op­ment Bank, bap­tisée Banque des BRICS, dotée d’un cap­i­tal de départ de 100 mil­liards de dol­lars pour encour­ager les investisse­ments dans les infra­struc­tures dans les pays en développe­ment7. Les pays ont égale­ment signé un accord-cadre des­tiné à soutenir les liq­uid­ités d’un mem­bre en cas de pres­sion sur la bal­ance des paiements. Accords économiques et financiers, parte­nar­i­ats, investisse­ments con­joints… Les BRICS pro­posent une forme de gou­ver­nance alter­na­tive sur la scène économique mon­di­ale. Ils for­ment égale­ment un groupe aujourd’hui attrac­t­if pour d’autres pays, mais dont les critères d’adhésion demeurent flous, l’élargissement devant se faire à l’unanimité.

L’entrée dans le groupe de l’Arabie saou­dite et des EAU a ren­for­cé le poids énergé­tique du groupe dans le monde. Les BRICS+ représen­tent aujourd’hui 43,1 % de la pro­duc­tion et 44 % des réserves de pét­role8. En ce qui con­cerne le gaz, ils compt­abilisent 35,5 % de sa pro­duc­tion et 53 % des réserves au niveau mon­di­al9. Le sou­tien du Prési­dent chi­nois à l’entrée de pays comme le Nige­ria et le Kaza­khstan sig­nale égale­ment la volon­té de la Chine de ren­forcer le poids énergé­tique10 des BRICS+. Sur le plan des matières pre­mières ali­men­taires, le groupe élar­gi pro­duit aujourd’hui 42 % du blé, 52 % du riz et 46 % du soja mon­di­al11. Il est via ses expor­ta­tions sur les marchés mon­di­aux avec le Brésil et la Russie l’un des piliers de la sécu­rité ali­men­taire mon­di­ale1213.

BRICS+, une position déjà dominante sur les marchés des métaux

Alors que les métaux devi­en­nent cen­traux dans la tran­si­tion bas-car­bone et numérique, les BRICS+ occu­pent aujourd’hui une posi­tion dom­i­nante à la fois dans la pro­duc­tion et dans les réserves mon­di­ales de cer­tains métaux cri­tiques comme les plati­noïdes, les ter­res rares et le cuivre.

Les ressources énergé­tiques et métalliques des BRICS+, source : USGS, BP Statistics
Tableau 1 : La pro­duc­tion minière des BRICS+ (2023) (le cuiv­re cor­re­spond au cuiv­re raf­finé), source : USGS
Tableau 2 : Les réserves de métaux des BRICS+ (2023) (le cuiv­re cor­re­spond au cuiv­re raf­finé), source : USGS

En stim­u­lant leur pro­duc­tion et en dévelop­pant le poten­tiel minéral de leur sous-sol, chaque pays des BRICS+ cherche avant tout à sécuris­er ses pro­pres appro­vi­sion­nements en métaux et à ren­forcer sa posi­tion en tant que pays pro­duc­teurs de matières pre­mières jugées cri­tiques. Pour la Chine, cette stratégie de sécuri­sa­tion vise à péren­nis­er sa pro­duc­tion de tech­nolo­gies bas car­bone comme les véhicules élec­triques ou les pan­neaux solaires. Les pays mem­bres diver­si­fient égale­ment leurs investisse­ments pour se ren­forcer sur d’autres métaux stratégiques qu’ils ne pro­duisent pas. L’Arabie saou­dite illus­tre cette stratégie poly­mor­phe de pré­pa­ra­tion de l’après-pétrole : développe­ment de l’industrie minière domes­tique, stim­u­la­tion des investisse­ments étrangers (IDE), lance­ment de parte­nar­i­ats et ambi­tion de devenir un piv­ot région­al des échanges énergé­tiques et métalliques14. La monar­chie saou­di­enne a par exem­ple annon­cé sa prise de par­tic­i­pa­tion dans le groupe brésilien Vale via son entre­prise minière Man­ara afin de sécuris­er ses appro­vi­sion­nements en lithi­um et en nickel(17)15. A la fin des années 2010 elle a égale­ment lancé sa pro­duc­tion d’éponge de titane, matières pre­mières clés des secteurs de l’armement et de l’aéronautique, avec un pro­jet réu­nis­sant l’entreprise japon­aise Toho et l’entreprise saou­di­enne AMIC16. L’économie saou­di­enne serait, en 2022, le 16ème expor­ta­teur du marché mon­di­al selon l’observatoire économique de la com­plex­ité17.

Les restric­tions à l’ex­por­ta­tion des métaux chez les BRICS+, source : Restric­tions d’ex­por­ta­tions sur les matières premières

En plus de leurs ressources abon­dantes, la posi­tion dom­i­nante du groupe se sig­nale aus­si par leur poli­tique com­mune sur la restric­tion des expor­ta­tions pour les métaux stratégiques18. Tous les pays des BRICS+ ont mis en place des restric­tions dif­férentes con­cer­nant l’exportation de métaux allant de la taxe sur l’export, à l’interdiction pure, en pas­sant par l’attribution non-automa­tique des licences aux entre­pris­es. Par exem­ple, en décem­bre 2023, la Chine a ban­ni l’exportation des tech­nolo­gies néces­saires au traite­ment et au raf­fi­nage des ter­res rares, au nom de la sécu­rité nationale19. Alors qu’elle extrait actuelle­ment 60 % des ter­res rares, la Chine trans­forme 90 % de la pro­duc­tion mon­di­ale. Cette inter­dic­tion a donc pour objec­tif de sécuris­er l’avance tech­nologique de la Chine20 sur ces métaux essen­tiels util­isés dans la fab­ri­ca­tion d’aimants per­ma­nents entrant dans les tech­nolo­gies éoli­ennes off-shore, dans les moteurs de véhicules élec­triques et dans les smart­phones. Dans le futur, une approche coor­don­née des poli­tiques de restric­tion pour­rait nuire à la sécu­rité énergé­tique de l’Europe et des États-Unis, à la fois sur le plan de l’approvisionnement, mais aus­si sur le plan technologique.

Un bloc métallique solide ?

Les BRICS+ for­ti­fient leurs liens à tra­vers des investisse­ments croisés et des parte­nar­i­ats, ce qui sem­ble ren­forcer une logique de bloc, en par­ti­c­uli­er sur le secteur des métaux et des tech­nolo­gies de tran­si­tion. L’entrée dans le club des EAU et de l’Arabie saou­dite, qui dis­posent d’une capac­ité finan­cière, ren­force les capac­ités d’investissements du groupe. L’Arabie saou­dite a lancé des parte­nar­i­ats avec le Brésil (Vale), mais aus­si avec la Chine (Human Hori­zons) et l’Égypte. De plus, même si les États-Unis et la Chine investis­sent tous les deux dans les BRICS+, la com­po­si­tion des IDE est très dif­férente : les IDE chi­nois se con­cen­trent sur la fab­ri­ca­tion, la con­struc­tion et l’électrification, tan­dis que les IDE améri­cains se nichent dans les secteurs des ser­vices, de la R&D et des TIC21. La Chine cherche donc à maîtris­er davan­tage des chaînes de valeur tech­nologiques au cœur de la tran­si­tion bas-car­bone. Le groupe des BRICS+ sem­ble donc se struc­tur­er en par­tie, autour de flux financiers sur des marchés stratégiques tels que les métaux.

Toute­fois, pour dévelop­per un vrai bloc métallique, les BRICS+ doivent inté­gr­er quelques pays sup­plé­men­taires. L’ajout de cer­tains mem­bres clés comme le Chili, la République démoc­ra­tique du Con­go (RDC) et l’Indonésie aug­menterait rad­i­cale­ment la dom­i­na­tion du groupe sur le marché des métaux. La RDC représente en effet 74 % de la pro­duc­tion mon­di­ale de cobalt et 55 % des réserves, tan­dis que le Chili occupe une place prépondérante dans la pro­duc­tion de cuiv­re et de lithi­um. Si la RDC a exprimé le souhait de ren­forcer ses liens avec les BRICS+22, les deux autres pays ne sem­blent, à l’heure, pas intéressés pour une alliance avec le bloc. Après avoir lais­sé enten­dre qu’elle rejoindrait les BRICS+ à la suite d’une invi­ta­tion23, l’Indonésie a finale­ment refusé de s’associer, ques­tion­nant les véri­ta­bles gains économiques der­rière cette adhé­sion24. L’économie mon­tante de l’Asie du Sud-Est qui pro­duit 50 % du nick­el mon­di­al préfère donc rester indépen­dante et non-alignée, comme elle l’a été par le passé.

Ces dis­cus­sions sur l’adhésion ou non aux BRICS+ mal­gré des intérêts économiques, a pri­ori, con­vergeant inter­ro­gent sur l’unité du bloc. Les BRICS+ parta­gent leur volon­té de con­cur­rencer les grandes économies occi­den­tales, de s’imposer sur la scène inter­na­tionale et de réformer le sys­tème moné­taire inter­na­tion­al, mais de nom­breux axes divisent les mem­bres. Régimes poli­tiques hétérogènes, absence de con­ver­gence économique, désac­cords géopoli­tiques, alliances opposées notam­ment avec les États-Unis et com­péti­tion régionale entre la Chine et l’Inde ou l’Indonésie… Tous ces fac­teurs lim­i­tent l’unité du bloc. Il appa­raît plutôt que l’adhésion aux BRICS+ fait par­tie d’une stratégie de diver­si­fi­ca­tion des parte­nar­i­ats, plutôt que la par­tic­i­pa­tion à un nou­veau bloc idéologique. Les rela­tions inter­na­tionales se présen­tent aujourd’hui sur le régime du mul­ti-aligne­ment et selon une logique trans­ac­tion­nelle : chaque acteur nouera une alliance ponctuelle et sec­to­rielle en fonc­tion de ses pro­pres intérêts. C’est cette logique qui per­met à l’Arabie saou­dite de renou­vel­er son parte­nar­i­at stratégique et sécu­ri­taire avec les États-Unis tout en ren­forçant ses liens avec la Chine et en inté­grant les BRICS+. Sur la ques­tion des métaux, les intérêts des mem­bres sont toute­fois plutôt con­ver­gents – maîtrise de la pro­duc­tion de métaux stratégiques donc maîtrise des prix, posi­tion dom­i­nante sur les enjeux de tran­si­tion, mono­pole des tech­nolo­gies – ce qui rend crédi­ble l’élaboration d’un bloc minéral, ou a min­i­ma d’une coor­di­na­tion des poli­tiques extrac­tives et commerciales.

Quels risques pour l’Europe face à un bloc métallique ?

Le risque de cartel­li­sa­tion oblige les autres acteurs, et en par­ti­c­uli­er l’Europe, à s’interroger sur la place des métaux dans les futures rela­tions inter­na­tionales et le risque que cela représente pour leur pro­pre appro­vi­sion­nement25. Les Européens ont con­nu un réveil bru­tal sur les marchés gaziers suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie26 et les métaux sont devenus un enjeu cen­tral pour l’Europe, car les coûts de la tran­si­tion écologique vont forte­ment dépen­dre du prix de ces matières pre­mières. Con­sciente de l’enjeu, la Com­mis­sion européenne a pub­lié en 2023 un règle­ment, le Crit­i­cal Raw Mate­r­i­al Act, pour « soutenir le développe­ment des capac­ités intérieures et ren­forcer la dura­bil­ité et la cir­cu­lar­ité des chaînes d’approvisionnement27 » des matières pre­mières cri­tiques. Toute­fois, cela sig­nale la ten­sion crois­sante sur ces marchés et la prise de con­science d’un retour de la con­flict­ual­ité en leur cœur. Ces ten­sions pour­raient finale­ment con­stituer une oppor­tu­nité pour l’Europe de dévelop­per ses pro­pres indus­tries extrac­tives sur son sol, qui répondraient aux stan­dards de dura­bil­ité que le Vieux Con­ti­nent s’est fixés, tout en expor­tant ses normes envi­ron­nemen­tales dans le reste du monde. Cou­plées à une poli­tique de sobriété et à un sys­tème de recy­clage impor­tant, des mines européennes amélior­eraient la sécu­rité des appro­vi­sion­nements en réduisant notre dépen­dance à un poten­tiel car­tel des BRICS+.

1https://www.reuters.com/world/brics-invites-six-countries-including-saudi-arabia-iran-be-new-members-2023–08-24/ L’Argentine avait ini­tiale­ment annon­cé rejoin­dre le groupe, mais s’est finale­ment rétrac­tée à la suite de l’élection de Javier Milei.
2Afrique du sud (1995), Ara­bie saou­dite (2005), Brésil (1995), Egypte (1995), Émi­rats arabes unis (1996), Chine (2001), Inde (1995), Russie (2012).
3https://​www​.banque​-france​.fr/​e​n​/​p​u​b​l​i​c​a​t​i​o​n​s​-​a​n​d​-​s​t​a​t​i​s​t​i​c​s​/​p​u​b​l​i​c​a​t​i​o​n​s​/​e​x​p​a​n​s​i​o​n​-​b​r​i​c​s​-​w​h​a​t​-​a​r​e​-​p​o​t​e​n​t​i​a​l​-​c​o​n​s​e​q​u​e​n​c​e​s​-​g​l​o​b​a​l​-​e​c​onomy
4G7
5Le PIB en par­ité de pou­voir d’achat (PPA) ajuste le PIB afin de pren­dre en compte les dif­férences de niveaux de prix entre les pays, offrant ain­si une com­para­i­son plus pré­cise du niveau de vie et du pou­voir d’achat que le seul PIB exprimé en valeur moné­taire.
6Banque mon­di­ale, 2022
7https://​www​.ndb​.int/​a​b​o​u​t​-ndb/
8https://lecourrier.vn/les-brics-representent-quatre-fois-la-population-du-g7-et-44-des-reserves-mondiales-de-petrole/1196675.html#:~:text=Les%20Brics%20repr%C3%A9sentent%20quatre%20fois,des%20r%C3%A9serves%20mondiales%20de%20p%C3%A9trole
9https://www.iris-france.org/wp-content/uploads/2023/12/Note-AFD-BRICS‑D%C3%A9cembre-2023.pdf
10https://​www​.intel​li​genceon​line​.com/​g​o​v​e​r​n​m​e​n​t​-​i​n​t​e​l​l​i​g​e​n​c​e​/​2​0​2​3​/​1​0​/​3​0​/​x​i​-​j​i​n​p​i​n​g​-​b​a​n​k​s​-​o​n​-​n​i​g​e​r​i​a​-​k​a​z​a​k​h​s​t​a​n​-​a​n​d​-​v​i​e​t​n​a​m​-​t​o​-​t​u​r​n​-​n​e​x​t​-​w​a​v​e​-​o​f​-​b​r​i​c​s​-​a​d​m​i​s​s​i​o​n​s​-​t​o​-​c​h​i​n​a​-​s​-​a​d​v​a​n​t​a​g​e​,​1​1​0​0​8​2​2​2​8-art
11FAO
12http://​bric​s2022​.mfa​.gov​.cn/​e​n​g​/​t​p​z​x​/​2​0​2​2​0​6​/​t​2​0​2​2​0​6​1​0​_​1​0​7​0​1​7​0​6​.html
13https://​www​.csis​.org/​a​n​a​l​y​s​i​s​/​s​i​x​-​n​e​w​-​b​r​i​c​s​-​i​m​p​l​i​c​a​t​i​o​n​s​-​e​n​e​r​g​y​-​trade
14https://​www​.poly​tech​nique​-insights​.com/​t​r​i​b​u​n​e​s​/​e​c​o​n​o​m​i​e​/​l​a​r​a​b​i​e​-​s​a​o​u​d​i​t​e​-​u​n​e​-​f​u​t​u​r​e​-​p​u​i​s​s​a​n​c​e​-​m​i​n​iere/
15https://​vale​.com/​f​r​/​w​/​v​a​l​e​-​a​n​n​o​u​n​c​e​s​-​s​t​r​a​t​e​g​i​c​-​p​a​r​t​n​e​r​s​h​i​p​-​w​i​t​h​-​m​a​n​a​r​a​-​m​i​n​e​r​a​l​s​-​a​n​d​-​e​n​g​i​n​e​-​n​o​-​1​-​t​o​-​a​c​c​e​l​e​r​a​t​e​-​g​r​o​w​t​h​-​o​f​-​e​n​e​r​g​y​-​t​r​a​n​s​i​t​i​o​n​-​m​e​t​a​l​s​-​b​u​s​iness
16https://www.ctci.com/e‑newsletter/EN/457/discover-reliable/article-01.html
17https://​oec​.world/​e​n​/​p​r​o​f​i​l​e​/​b​i​l​a​t​e​r​a​l​-​p​r​o​d​u​c​t​/​t​i​t​a​n​i​u​m​/​r​e​p​o​r​t​e​r/sau
18OECD, Export restric­tions on Indus­tri­al Raw Mate­ri­als
19https://​www​.voanews​.com/​a​/​7​4​0​7​6​2​9​.html
20https://​www​.csis​.org/​a​n​a​l​y​s​i​s​/​w​h​a​t​-​c​h​i​n​a​s​-​b​a​n​-​r​a​r​e​-​e​a​r​t​h​s​-​p​r​o​c​e​s​s​i​n​g​-​t​e​c​h​n​o​l​o​g​y​-​e​x​p​o​r​t​s​-​means
21https://​www​.fdi​in​tel​li​gence​.com/​c​o​n​t​e​n​t​/​d​a​t​a​-​t​r​e​n​d​s​/​b​r​i​c​s​-​e​x​p​a​n​s​i​o​n​-​d​i​l​u​t​e​s​-​g​7​-​i​n​v​e​s​t​m​e​n​t​-​i​n​f​l​u​e​n​c​e​-​82922
22https://​actu​alite​.cd/​2​0​2​3​/​0​8​/​2​5​/​b​r​i​c​s​-​i​n​v​i​t​e​e​-​e​n​-​t​a​n​t​-​q​u​e​-​p​a​y​s​-​a​m​i​-​l​a​-​r​d​c​-​e​s​p​e​r​e​-​o​b​t​e​n​i​r​-​d​e​s​-​f​i​n​a​n​c​e​m​e​n​t​s​-pour accelerer#:~:text=La%20R%C3%A9publique%20d%C3%A9mocratique%20du%20Congo,Afrique%20du%20Sud%2C%20pays%20h%C3%B4te.
23https://www.cointribune.com/les-brics-invitent-lindonesie-une-grande-revolution-se-prepare/#:~:text=Les%20BRICS%20invitent%20l’Indon%C3%A9sie%20%C3%A0%20rejoindre%20la%20coalition%2C%20une,les%20ambitions%20mon%C3%A9taires%20des%20BRICS.
24https://​eas​t​asi​afo​rum​.org/​2​0​2​3​/​1​0​/​2​5​/​w​h​y​-​i​n​d​o​n​e​s​i​a​-​c​h​o​s​e​-​a​u​t​o​n​o​m​y​-​o​v​e​r​-​b​r​i​c​s​-​m​e​m​b​e​r​ship/
25https://​www​.con​nais​sancedesen​er​gies​.org/​t​r​i​b​u​n​e​-​a​c​t​u​a​l​i​t​e​-​e​n​e​r​g​i​e​s​/​m​e​t​a​u​x​-​s​t​r​a​t​e​g​i​q​u​e​s​-​e​t​-​s​i​-​l​e​s​-​p​a​y​s​-​p​r​o​d​u​c​t​e​u​r​s​-​s​e​-​r​e​g​r​o​u​p​a​i​e​n​t​-​e​n​-​c​a​r​t​e​l​-​d​u​-​t​y​p​e​-opep
26Grek­ou, C; Hache, E., Lantz, F., Mas­sol, O., Mignon, V., Ragot, L.,  (2022), « Guerre en Ukraine : boule­verse­ment et défis énergé­tiques en Europe », Pol­i­cy Brief CEPII. http://​www​.cepii​.fr/​C​E​P​I​I​/​f​r​/​p​u​b​l​i​c​a​t​i​o​n​s​/​p​b​/​a​b​s​t​r​a​c​t​.​a​s​p​?​N​o​D​o​c​=​13355
27https://​ec​.europa​.eu/​c​o​m​m​i​s​s​i​o​n​/​p​r​e​s​s​c​o​r​n​e​r​/​d​e​t​a​i​l​/​f​r​/​i​p​_​2​3​_1661

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